Gaara ouvrit la porte du bureau d’un coup. Celle là alla claquer brusquement contre le mur, coupant le Kage dans la déposée de ses pieds sur le bureau. Il avait une sale tête et semblait vraiment très énervé. La tête basse, le buste penché en avant, les bras le long du corps il faisait peur à voir, on aurait dit qu’il allait exploser d’une seconde à l’autre. Il n’accorda aucune importance aux ninjas présents et tous se poussèrent pour le laisser passer. Gaara s’avança vers le bureau, le visage sombre.
« -Le plus feignant ici c’est toi… regardes toi… les pieds sur le bureau, tranquillement assis pendant que tes ninjas désertent le village… ils ont raison… on s’emmerde trop ici… »
Il releva doucement la tête et plongea son regard froid et féroce dans celui de Shikamaru, qu’il ne considérait plus comme Kage, mais comme n’importe quel incapable du village.
« - … et je devrai peut-être en faire autant. »
Sa voix se durcissait au fur et à mesure qu’il parlait, il avait de plus en plus de mal à retenir la rage qui l’envahissait… Non, en fait il ne voulait pas la retenir. Le sable envahissait petit à petit la salle, menaçant… Gaara posa ses mains sur le bureau, le dévisageant plus fortement, haineux.
«- Je l’ai vu partir. Je le remmènerai, à ma façon. »
Soutenant le regard d’endormi de Shikamaru, qui savait très bien ce que le « à ma façon » signifier. En fait, tous devait s’en douter : Riku reviendrait au village, c’était certains, vivant et en un seul morceau, ça, moins.
Gaara lui tourna le dos et lâcha d’une voix plus calme mais toujours aussi froide:
« - Je veux que nous attaquions un village qui a de l’importance… mais vu les incapable que vous êtes, il est préférable de s’attaquer à un adversaire de votre niveau… : Oto. Pour ceux qui ne le sauraient pas, ce village est vide, c'est pour vous dire comme vous êtes accablant. Alors nous attaqueront Kuni qui est déjà un peu plus rempli... »
Il accompagna sa réflexion de son air macabre et sournois, de son sourire sadique et de son regard froid… cette proposition n’était pas négociable et tous comprirent, très certainement, qu’il avait raison et ils préférèrent laisser un silence lourd et pesant s’installer dans la salle plutôt que de répliquer.